Si tu te permets de me mépriser, alors que tu n’as fait que te reposer sur les lauriers de ta généalogie, tu me permettras de te renvoyer cordialement ton mépris : je milite pour la symétrie des relations.
trop bonne trop conne
Je suis gentille mais j’ai aussi un grand potentiel dragon : ne t’avise pas à me prendre pour une conne, car je pourrais choisir de te mordre très fort en réaction.
estime-toi mieux que ça
L’éthique m’encourage à faire preuve d’indulgence à mon égard, à ne pas me laisser aller au mépris de moi-même (défaut de qualité), ou à la vanité (excès de qualité).
bête et méchant
Mais pourquoi ce besoin d’humilier l’autre, c’est quoi l’idée ? C’est aussi simple que ça : j’écrase – l’autre – pour me sentir supérieur – à lui. Je le fais devant un public pour nourrir mon égo mal réglé.
à toi de jouer
chacun peut jouer au mieux son jeu, si tant est qu’on l’invite à ne pas se considérer comme une victime condamnée par le destin ou comme un élu.
on n’est pas condamné
C’est con de ne pas parler à l’autre qu’on prend pour un con, parce qu’en s’y prenant comme ça, on le condamne à rester con.
c’est pas nous les fous
Ayant cessé de me soucier du qu’en dira-t-on, je vais m’appliquer à développer mon idée comme il me semble nécessaire de le faire, avec la conscience de ce qui vient à nous.